Un périple de plus de 750 km à pied, une traversée intégrale de ce fameux corridor, qui se révélera être bien plus qu’une remontée de vallées, qui nous donnera l’occasion de nouer des amitiés, de revenir à l’essentiel, et de constater qu’ici les portes s’ouvrent toujours devant l’étranger. « Ici ils donnaient tout, faisant d’eux des hommes d’une grande richesse, parce qu’ils ne possédaient presque rien, et ne désiraient pas davantage. Joseph Kessel. « Le lion ».
Influencé par ce roman, cette fois, nous sommes partis avec l’espoir de pouvoir assister à un de ces Bouzkachi, ces joutes cavalières célèbres dans toute l’Asie centrale que Joseph Kessel a si bien décrites.
Parcourir ces vallées afghanes se révèlera une immersion pleine d’émotions, de celles qui nous conforteront au fait que les sens sont de précieux outils, qui servent à nous construire, et qu’il nous appartient de les forger, en allant au-delà de nos préjugés pour pouvoir connaître l’autre, et comprendre et accepter ses différences.